Définition de CUISINIER, IRE

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DÉFINITIONS - HISTORIQUE - ÉTYMOLOGIE -

Prononciation : kui-zi-nié, niê-r

DÉFINITIONS

1
Celui, celle dont la fonction est de faire la cuisine. Un bon cuisinier. Une mauvaise cuisinière.
Que de son cuisinier il s'est fait un mérite, Et que c'est à sa table à qui l'on rend visite
Un jour le cuisinier, ayant trop bu d'un coup, Prit pour oison le cygne, et, le tenant au cou, Il allait l'égorger, puis le mettre en potage
Un bon cuisinier coûtait quatre talents
Après m'avoir dit en passant que Cadmus, l'aïeul de Bacchus, le fondateur de Thèbes, commença par être cuisinier du roi de Sidon
Sémantique : Fig.
La gaieté, les travaux rustiques, les folâtres jeux sont les premiers cuisiniers du monde
2
Personne qui sait faire la cuisine.
3
Le Parfait Cuisinier, la Cuisinière bourgeoise, livres où l'on traite de la cuisine.
Mithoecus qui nous a donné le Cuisinier sicilien
Le Cuisinier français, qui n'est pas un bon livre, Nous donne quelquefois des maximes à suivre : J'emprunterai de lui ce refrain bien connu : Servez chaud....
de BERCHOUX dans Gastron. III

HISTORIQUE

1
XIIIe s.
Que se aucune personne est devant estal ou fenestre de cuisinier pour marchander ou achater des dits cuisiniers, que si aucuns des autres cuisiniers l'appele devant que l'on soit partiz de son gré de l'estal ou fenestre, si soit en la peine de cinq sols
dans Liv. des mét. 137
2
XVIe s.
Ainsi tu attraperois quelque benefice, que tu ferois tenir par quelque cuisinier de prestre et tu prendrois le revenu
de Bernard PALISSY dans 81
Il donna la maison d'un citoyen de Magnesie à un cuisinier, pour autant qu'il avoit bien appareillé un soupper
de Jacques AMYOT dans Anton. 27
Style de ramoneur de cheminée ou de cuisinier
de François RABELAIS dans p. 109, dans LACURNE

ÉTYMOLOGIE

1
Cuisine ; saintong. cheunier ; bourguig. cusenei ; provenç. cosiner ; espagn. cocinero ; portug. cozinheiro ; ital. cuciniere.